Le Havre de Galahia - Visites terrain (CV)
Le Havre de Galahia est à la fois une écurie de propriétaire, un élevage et un centre d’équithérapie gérée par Carole Gau. Ouverte depuis 2021, l’exploitation est située sur la commune de Bény, à 15 minutes de Bourg en Bresse. Une apprentie et une stagiaire travaillent avec Carole Gau sur la structure.
L’exploitation a nécessité de nombreux travaux avant son ouverture, Carole Gau ayant racheté la structure plus ou moins à l’abandon. Elle a réutilisé les bâtiments existants et construit autour de ceux-ci pour une bonne intégration. Les parcelles avaient souffert de surpâturage dans les années avant le rachat de l’exploitation, Carole Gau est consciente qu’elle doit composer avec un sol appauvri et envahi de plantes invasives. Le sol, argileux et limoneux, était un défi supplémentaire, qui a conduit Carole Gau à stabiliser le lieu de vie des chevaux.
Trois types de pensions pour chevaux de propriétaires sont proposées :
- Pré intégral,
- Pré box (les chevaux sont au pré la journée et rentrés au box le soir, et l’inverse lors des fortes chaleurs),
- Paddock paradise.
Les prés « classiques » sont situés sur l’entrée de l’exploitation, face au bâtiment principal qui abrite les boxes – construits récemment – et la partie dortoir de l’hébergement en paddock paradise. A l’arrière du bâtiment se trouvent le manège et la partie stabilisée de l’hébergement en paddock paradise – reliée à la partie dortoir – qui donne sur des paddocks en herbe, dont l’accès est régulé en fonction de la période de l’année, de la présence d’herbe et de l’état corporel des chevaux hébergés. Les chevaux ont accès à du foin à volonté, produit sur l’exploitation, distribué dans de grands râteliers recouverts de slow feeders. La partie de l’exploitation comprenant les bâtiments et l’aire stabilisée a une superficie de 1500m².
Carole Gau a fait le choix de ne pas recourir à des automates sur sa pension paddock paradise, les chevaux étant en pâturage tournant et n’ayant pas de besoins spécifiques en termes de compléments. Elle n’est pas fermée à l’idée d’en installer si les chevaux qu’elle héberge pourraient en avoir besoin.
Le manège est équipé d’un sol Buxor, sol naturel qui fonctionne grâce à l’humus généré par le broyât de buis et qui ne nécessite pas d’arrosage. Entre le bâtiment principal d’hébergement et le manège se trouve une carrière, qui possède, elle, un sol plus classique en sable de Fontainebleau et qui nécessite un arrosage régulier.
La gestion du fumier est l’une des problématiques de l’exploitation. Le fumier est entreposé à l’entrée d’un paddock, proche de l’aire stabilisée, sans aménagement particulier. Une entreprise extérieure vient en faire la collecte hebdomadairement.
Des travaux ont été réalisés pour récupérer les eaux de pluie et drainer au mieux l’exploitation. Des points d’eau (type mares) ont été créés afin de stocker et gérer l’eau, ce qui permet également d’améliorer la biodiversité sur le site.
Les chevaux d’élevage – élevage de poneys shetland et welsh, ainsi que croisements entre demi-sang arabes et chevaux de sport – sont intégrés au troupeau qui vit dans la partie paddock paradise.
Grâce à ses trois activités, l’écurie atteint une rentabilité économique. Les derniers travaux ont pu être réalisés en autofinancement.